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Séminaires transversaux de l'ED LLS

Publié le 17 janvier 2022 Mis à jour le 12 décembre 2025
Date(s)

du 16 février 2026 au 16 juin 2026

Date : 16, 18 février, 16, 19 et 23 mars, 02 avril, 18 et 28 mai, 16 juin 2026
Durée : chaque séance dure 3 heures
Horaires : selon les dates
Nombre de participant.e.s maximum : sans limitation
Format : Hybride
Type de formation : séminaires transversaux
Possibilité de suivre uniquement certaines sessions : oui

1. « Écrire d'amour » à la Renaissance. Écritures féminines et contextes socioculturels, par Véronique Ferrer
« Ce n’est pas votre office d’aimer, mais d’être aimée ». Cette parole masculine tirée du Dialogo d'amore de Sperone Speroni (1542) en dit long sur la culture de l’amour à la Renaissance. Si le contexte humaniste a fortement œuvré à l’émancipation de la femme, celle-ci reste tributaire d’une pensée chrétienne qui la voue au silence. Autant dire qu’écrire ne relève pas de l’évidence pour une femme. Les poétesses qui se lancent dans l’écriture de l’amour doivent relever ce défi : composer avec des modèles poétiques et des imaginaires masculins. Comment s’accommodent-elles des contraintes sociales et des paradigmes culturels qui dominent la société de leur temps ?  Comment négocient-elles leur parole et leur place ?
Date : 16 février 2026
Horaires : 16h-18h la séance + 1h de travail personnel du/de la doctorant.e
Inscription : non obligatoire mais recommandée
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Rémond, salle A 304
Et en Visioconférence : lien
 
 
2. Que signifie « revenir sur Terre » à l'âge de l'Anthropocène?, par Patrice Maniglier
 « Anthropocène », « capitalocène », « intrusion de Gaïa », « transition écologique », etc. Comment s’orienter parmi ces notions ? Michel Foucault, suivant Nietzsche, avait défini la philosophie comme un art clinique permettant de formuler des « diagnostics sur le présent ». On prend mieux la mesure d’un événement qu’on porte attention à la manière dont il change notre compréhension des dimensions les plus élémentaires de notre existence : être, agir, compter, le temps et l’espace, etc. Cette séance proposera un diagnostic sur le présent en se concentrant sur une question particulière : que signifie agir à l’âge de l’Anthropocène ? En quel sens peut-on qualifier le moment présent comme celui d’un « retour sur Terre » de la Modernité ?
Date : 18 février 2026
Horaires : 14h-17h
Inscription : non obligatoire mais recommandée
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Rémond, salle A 304
Et en Visioconférence : lien
 
 
 3. Patrimoines en tension. Controverses et enjeux méthodologiques, par Marta Severo et Eleni Mouratidou
Ces dernières années, le patrimoine culturel est marqué par des tensions importantes. Statues déboulonnées, monuments retirés de l’espace public, traditions ou objets contestés : autant de signes d’un héritage autrefois consensuel désormais en conflit avec le pluriverse des valeurs contemporaines. Les stratégies de recontextualisation, de médiation et de circulation reconfigurent la réception des objets patrimoniaux et culturels controversés et les inscrivent dans de nouveaux récits. Ce séminaire invite à explorer, dans un contexte de patrimoine augmenté, les usages traditionnels et génératifs des représentations multisémiotiques du patrimoine culturel, afin d’en analyser le potentiel créatif et les implications sociales.
Date : 16 mars 2026
Horaires : 15h-18h
Inscription : non obligatoire mais recommandée
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Rémond, salle A 304
Et en Visioconférence : lien
 
  
4. De la remise en question dans la recherche : lectrice de Nous aimons tant Glenda, de Julio Cortázar, par Caroline Lepage
Pour le chercheur, a fortiori expérimenté, le risque est grand de s'installer dans une confortable routine. Il connaît et maîtrise ses outils, il connaît et maîtrise la langue avec laquelle on fait de la recherche, etc. et il peut produire à peu près autant qu'il le souhaite. La question étant de savoir s'il lui reste la marge et, surtout, le recul pour la remise en question et le doute, tout simplement pour se rendre compte qu'il s'est trompé et qu'il doit tout reprendre à zéro. 
Date : 19 mars 2026
Horaires : 14h30-16h30 la séance + 1h de travail personnel du/de la doctorant.e
Inscription : non obligatoire mais recommandée
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Rémond, salle A 304
Et en Visioconférence : lien
 
 
5. Approches écocritiques et écopoétiques : fondements, enjeux, perspectives, par Julie Sermon
 S’étant structurées aux États-Unis dès les années 1990, et s’étant considérablement développées au cours des vingt dernières années, les approches écocritiques se proposent d’analyser les productions artistiques au prisme des réalités et des pensées (scientifiques, politiques, philosophiques) de l’écologie. Nous reviendrons sur les principaux apports et débats relatifs à ces approches, en nous fondant sur un corpus composé de textes fondateurs et de publications liées à l’actualité de la recherche. Parallèlement, nous mettrons ces perspectives critiques et théoriques à l’épreuve des créations et des mutations propres aux arts de la scène contemporains.
Date : 23 mars 2026
Horaires : 16h-18h la séance + 1h de travail personnel du/de la doctorant.e
Inscription : non obligatoire mais recommandée
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Rémond, salle A 304
Et en Visioconférence : lien
 
 
6. Littérature et esthétique de la consommation, par Matthieu Letourneux
Cette intervention se propose d’aborder la littérature à partir d’une esthétique de la consommation, en considérant les œuvres comme des marchandises inscrites dans des dispositifs de production, de diffusion et de réception. Une telle perspective élargit le périmètre de la littérature aux productions populaires, médiatiques ou publicitaires, et valorise les émotions esthétiques à bas régime propres aux expériences du quotidien. Elle permet de comprendre des formes esthétiques comme le sensationnel, le divertissement ou le kitsch, en lien avec l’histoire des dispositifs commerciaux, mais aussi certaines mutations historiques des formes et de leurs modes de consommation.
Date : 2 avril 2026
Durée : 3h
Horaires : 10h-12h la séance + 1h de travail personnel du/de la doctorant.e
Inscription : non obligatoire mais recommandée
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Max Weber, salle de séminaire 1
Et en Visioconférence : lien
 
 
7. Caricatures, presse illustrée et mondialisation visuelle en Chine (1927–1937),  par Marie Laureillard
On se propose d’aborder la caricature chinoise comme champ d’expérimentation artistique et médiatique pendant la décennie dite « de Nankin » (1927-1937). Le séminaire portera sur la caricature de mœurs et politique, mêlant humour et satire, abordant loisirs, stéréotypes de genre et de classe, images « érotiques », images d’actualité. Croisant histoire de l’art, histoire des médias, études visuelles, études textuelles et approches postcoloniales et transnationales, des outils méthodologiques seront proposés pour examiner l’articulation texte/image de ces dessins de presse, évaluer les marges de liberté d’expression et analyser les circulations et la mondialisation visuelle dans la Chine républicaine.
Date : 18 mai 2026
Horaires : 16h-18h la séance + 1h de travail personnel du/de la doctorant.e
Inscription : non obligatoire mais recommandée
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Rémond, salle A 304
Et en Visioconférence : lien
 
 
8. Penser, écrire et peindre les animaux : entre fabrication de la sensibilité et dérives de l'anthropomorphisation, par Françoise Kral
Le séminaire propose une réflexion sur les enjeux des différentes modalités de représentation de l’animal dans la littérature et les arts visuels. Nous nous inspirerons notamment de la réflexion menée par Baptiste Morizot dans son ouvrage Manières d’être vivant (2020) où il écrit que « la grande violence invisible de notre civilisation envers eux, c’est d’avoir fait des animaux des figures pour enfants : s’y intéresser, ce n’est pas sérieux, c’est de la sensiblerie ». Nous nous intéresserons principalement au paradoxe de l’anthropomorphisation, à la fabrique de la sensibilité et à la métaphorisation à outrance de l’animal qui réduit ce dernier à la seule incarnation de caractéristiques humaines. 
Date : 28 mai 2026
Horaires : 16h-18h la séance + 1h de travail personnel du/de la doctorant.e
Inscription : non obligatoire mais recommandée
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Rémond, salle A 304
Et en Visioconférence : lien
 
 
9. Travailler sur la religion. Questions méthodologiques, épistémologiques et historiographiques, par Sylvie Le Grand-Ticchi
À partir d’exemples concrets liés aux divers travaux menés par l’intervenante sur divers sujets historiques contemporains, relatifs à l’objet « religion » (en Allemagne et parfois en France), on abordera ensemble par ce biais un certain nombre de questions à la fois méthodologiques, épistémologiques ou historiographiques de fond, éventuellement transposables à d’autres sujets ou d’autres aires culturelles. Les enjeux du recours à l’histoire orale (dans sa version « oral history ») seront ponctuellement évoqués dans ce cadre. La séance donnera l’occasion d’un large échange d’expériences entre et avec les doctorantes et doctorants. 
Date : 16 juin 2026
Horaires : 15h-17h la séance + 1h de travail personnel du/de la doctorant.e
Inscription : obligatoire
Nombre de places :
Lieu : Université Paris Nanterre, Bâtiment Rémond, salle A 304
Et en Visioconférence : lien  
 
Informations disponibles sur le site de l'ED LLS : https://ed-lls.parisnanterre.fr/
Contact : Mme Natalia Danilova (n.danilova@parisnanterre.fr)
 
 
NB Le/a responsable du séminaire transmettra à l’ED une liste des doctorant.es présent.es, cela permettra la validation automatique de leurs crédits via la plateforme Adum.

Mis à jour le 12 décembre 2025